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Les historiens ont longtemps cru qu'au cours de l'époque romaine, cet emplacement, situé entre la Saône et le Rhône, était constitué de terres alluviales. En fait, les récentes découvertes ont révélés que les gallo-romains ont érigés des entrepôts de marchandises et surtout que de belles demeures y ont été édifiées. Cependant au début de notre ère le site est abandonné à la suite d'une grande cru qui a tout dévasté. Au moyen-age, la fin de l'empire romain provoque la désorganisation des villes et les places ne sont pas vraiment présentes dans l'urbanisme. Et Lyon ne fera pas exception, les parvis d'église et les ports font fonction de place.
Durant cette période, la place est devenue un marécage que les lyonnais utilisent comme une décharge. Enfin à la fin du XIIe siècle une partie du terrain devient une vigne pendant quelques années. La vigne sera surnommée Bella Curti, nous devinons déjà le futur nom de la place qui aura connu. La place va avoir plusieurs nom comme place Louis le Grand, de la Fédération, de l'égalité, Royale ou même Bonaparte. Elle redeviendra un marécage quelques années plus tard. Au cours du XIIe siècle la place va devenir un pré avec des bergeries au nom de... Belle Cour. En 1557 la place verra passer une revue des pennons de la ville. En 1562, le baron des Adrets y installe son campement militaire. La place appartenant à la famille Le Viste, Henri IV demande en 1600 que la ville achète le lieu. Pour motiver l'achat, il demande à ses gardes suisses de défricher et faucher les mauvaises herbes.
En 1604 la ville acquiert enfin les 6 hectares vide de construction. Étonnant pour une ville en manque de place, mais en fait la place est jonché de débris, de briques et de déchets divers. En 1609, 300 tilleuls, l'arbre de Lyon par excellence, sont plantés au sud de la place. Mais la place subit encore les débordements du Rhône et de la Saône qui seront réduit par plusieurs travaux. Les villes commencent à comprendre l'intérêt des places qui vont devenir des lieux de célébrations, de rencontres culturels, politiques ou sociales. En 1658, Louis XIV va interdire d'échanger, de vendre ou même d'y installer toute construction pour quelle cause que se soit, assurant à la place sa pérennité. Ce geste royal va permettre à la place de devenir la vitrine de Lyon. Première étape 1686 arrivant, la place change de nom pour Place Louis le Grand et va se doté de la statue équestre de Louis XIV. Bellecour est interdite de construction mais tout autour les lyonnais vont voir s'édifier des bâtiments conçus par le premier architecte du roi, Robert de Cotte. C'est ici que d'illustres personnages vont offrir son rayonnement à la place par leurs passages comme la reine Christine de Suède, Louis XIV en 1658, en 1696 ce sera Marie-Adélaïde princesse de Savoie, en 1804 ce sera le pape Pie VII de passage à Lyon pour couronner Napoléon Bonaparte empereur à Paris.
Lors de la Révolution française comme partout en France, tous les symbole royaux doivent disparaître. Le 14 juillet 1790, le nom change pour la place de la Fédération puis enfin en 1793 avec la destruction de la statue de Louis XIV elle devient la place de l'Egalité. Après une révolte de lyonnais fidèles au roi, la place n'est que désolation et destruction, comme une bonne partie de la ville.
En 1800, Napoléon, de passage à Lyon tout récent vainqueur de la bataille de Marengo, va ordonner la reconstruction des édifices entourant la place devenant la place Bonaparte puis par la la suite place Napoléon. Toutes les façades de la place datent de cette époque. Décidément les lyonnais sont changeant à cette époque, en 1814 elle deviendra la place Louis Le Grand avec l'édification par le sculpteur Lemot de la nouvelle statue équestre de Louis XIV inaugurée en 1825. En 1830 la place change encore de nom, mais ce coup ci définitif de Bellecour reprenant son nom d'origine.
A partir de ce moment, les remaniements successifs de l'urbanisation vont accorder à la place une importance énorme. Toutes les rues du centre-ville vont converger sur la place offrant aux lyonnais un lieu de rendez-vous idéal: " on se donne rendez-vous sous la queue du cheval".
La place va devenir le centre de tous les grands événements lyonnais comme le tournoi de boules avec plus de dix milles participants, la biennale de la Danse, la retransmission des finales des coupe du monde de football, le départ de des course de vélo de roller etc.
Durant cette période, la place est devenue un marécage que les lyonnais utilisent comme une décharge. Enfin à la fin du XIIe siècle une partie du terrain devient une vigne pendant quelques années. La vigne sera surnommée Bella Curti, nous devinons déjà le futur nom de la place qui aura connu. La place va avoir plusieurs nom comme place Louis le Grand, de la Fédération, de l'égalité, Royale ou même Bonaparte. Elle redeviendra un marécage quelques années plus tard. Au cours du XIIe siècle la place va devenir un pré avec des bergeries au nom de... Belle Cour. En 1557 la place verra passer une revue des pennons de la ville. En 1562, le baron des Adrets y installe son campement militaire. La place appartenant à la famille Le Viste, Henri IV demande en 1600 que la ville achète le lieu. Pour motiver l'achat, il demande à ses gardes suisses de défricher et faucher les mauvaises herbes.
En 1604 la ville acquiert enfin les 6 hectares vide de construction. Étonnant pour une ville en manque de place, mais en fait la place est jonché de débris, de briques et de déchets divers. En 1609, 300 tilleuls, l'arbre de Lyon par excellence, sont plantés au sud de la place. Mais la place subit encore les débordements du Rhône et de la Saône qui seront réduit par plusieurs travaux. Les villes commencent à comprendre l'intérêt des places qui vont devenir des lieux de célébrations, de rencontres culturels, politiques ou sociales. En 1658, Louis XIV va interdire d'échanger, de vendre ou même d'y installer toute construction pour quelle cause que se soit, assurant à la place sa pérennité. Ce geste royal va permettre à la place de devenir la vitrine de Lyon. Première étape 1686 arrivant, la place change de nom pour Place Louis le Grand et va se doté de la statue équestre de Louis XIV. Bellecour est interdite de construction mais tout autour les lyonnais vont voir s'édifier des bâtiments conçus par le premier architecte du roi, Robert de Cotte. C'est ici que d'illustres personnages vont offrir son rayonnement à la place par leurs passages comme la reine Christine de Suède, Louis XIV en 1658, en 1696 ce sera Marie-Adélaïde princesse de Savoie, en 1804 ce sera le pape Pie VII de passage à Lyon pour couronner Napoléon Bonaparte empereur à Paris.
Lors de la Révolution française comme partout en France, tous les symbole royaux doivent disparaître. Le 14 juillet 1790, le nom change pour la place de la Fédération puis enfin en 1793 avec la destruction de la statue de Louis XIV elle devient la place de l'Egalité. Après une révolte de lyonnais fidèles au roi, la place n'est que désolation et destruction, comme une bonne partie de la ville.
En 1800, Napoléon, de passage à Lyon tout récent vainqueur de la bataille de Marengo, va ordonner la reconstruction des édifices entourant la place devenant la place Bonaparte puis par la la suite place Napoléon. Toutes les façades de la place datent de cette époque. Décidément les lyonnais sont changeant à cette époque, en 1814 elle deviendra la place Louis Le Grand avec l'édification par le sculpteur Lemot de la nouvelle statue équestre de Louis XIV inaugurée en 1825. En 1830 la place change encore de nom, mais ce coup ci définitif de Bellecour reprenant son nom d'origine.
A partir de ce moment, les remaniements successifs de l'urbanisation vont accorder à la place une importance énorme. Toutes les rues du centre-ville vont converger sur la place offrant aux lyonnais un lieu de rendez-vous idéal: " on se donne rendez-vous sous la queue du cheval".
La place va devenir le centre de tous les grands événements lyonnais comme le tournoi de boules avec plus de dix milles participants, la biennale de la Danse, la retransmission des finales des coupe du monde de football, le départ de des course de vélo de roller etc.