Accueil/Gastronomie/Chocolat
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Le chocolat et Lyon c'est une longue très longue histoire d'amour. Pour preuve, une lettre sur le thème du chocolat venant du cardinal de Richelieu à destination de son frère Alphonse Louis du Plessis de Richelieu, archevêque de Lyon, date de 1636. Le ministre de Louis XIII émettait des reproches à son frère sur ce que l'on appelé à l'époque le scocolato " dont on m'a dit que vous usiés souvent, estant du tout préjudiciable à votre santé". Le cardinal lui répondit en toute connaissance "pour modérer les vapeurs de sa rate".
Cet échange épistolaire prouve que le chocolat, amené par l'infante d'Espagne Anne d'Autriche en France, était déjà connu à Lyon. C'est d'ailleurs à Lyon que fut imprimé le tout premier livre sur le chocolat " De l'usage du caphé, du thé et du chocolate" de Philippe-Sylvestre Dufour en 1671. D'ailleurs l'auteur finira sa vie en Suisse à Vevey, une autre ville importante du chocolat mais suisse. En 1685, une seconde édition paraîtra chez le même éditeur, Jean Giri, intitulé très longuement "Traitez nouveau et curieux du café, du thé et du chocolate, ouvrage également nécessaire aux médecins et à tous ceux qui aiment leur santé", noté l'orthographe de café plus actuelle.
Cependant il faudra attendre le siècle prochain pour que Lyon connaisse vraiment le goût du chocolat. A savoir qu'à cet époque le chocolat ne se mange pas mais il se boit et il est plutôt épais. Grace au génie marketing d'un commerçant maître-verrier d'origine italienne Pierre Casati qui offrira des chocolat chaud à chacun de ses clients pour les retenir. Il fera en partie la réputation de la rue du Bât-d'Argent qui a accueilli du vins fins, du café, du champagne et plus encore. La famille Casati va prospérer avec un café-restaurant haut de gamme tenu par 59 employés, réputé pour ses vins, ses viandes, son coulis d'écrevisses et bien sur son célèbre chocolat. Malheureusement stoppé brutalement par l'assassinat de Sadi Carnot par un anarchiste d'origine italienne. La famille Casati est obligé de fermer et de retourner en Italie. Cependant l'un des fils reste pour monter un établissement uniquement de chocolat qui a pu rester jusqu'à nos jours, il a fermé en 2009.
Le succès du chocolat va monter progressivement au point qu'à la fin du XIXe siècle, Lyon compta jusqu'à 33 chocolatiers.
C'est en 1897 que Léon Voisin va ouvrir sa première boutique au 60 cours de la Liberté qui existe toujours.
Un an plus tard, Thomas et Pellen fondent la chocolaterie Révillon dans le 7eme arrondissement.
En 1901, la naissance de la chocolaterie Janin qui existe toujours au 129 avenue de Saxe.
En 1935, la chocolaterie Richart pousse à la Croix-Rousse.
En 1953, Bernachon le symbole du chocolat par excellence ouvre ses portes aux Brotteaux.
Comment parler du chocolat à Lyon sans évoquer sa voisine Saint-Etienne, capitale historique du chocolat en France et Chocolat Weiss, l'excellence du haut-chocolat, né en 1882.
Mais aussi Bernard Dufoux, Chocolat Seve, Philippe Bel, chocolat Pralus, Palomas, Sébastien Bouillet. C'est à dire un choix monstrueux.
Cet échange épistolaire prouve que le chocolat, amené par l'infante d'Espagne Anne d'Autriche en France, était déjà connu à Lyon. C'est d'ailleurs à Lyon que fut imprimé le tout premier livre sur le chocolat " De l'usage du caphé, du thé et du chocolate" de Philippe-Sylvestre Dufour en 1671. D'ailleurs l'auteur finira sa vie en Suisse à Vevey, une autre ville importante du chocolat mais suisse. En 1685, une seconde édition paraîtra chez le même éditeur, Jean Giri, intitulé très longuement "Traitez nouveau et curieux du café, du thé et du chocolate, ouvrage également nécessaire aux médecins et à tous ceux qui aiment leur santé", noté l'orthographe de café plus actuelle.
Cependant il faudra attendre le siècle prochain pour que Lyon connaisse vraiment le goût du chocolat. A savoir qu'à cet époque le chocolat ne se mange pas mais il se boit et il est plutôt épais. Grace au génie marketing d'un commerçant maître-verrier d'origine italienne Pierre Casati qui offrira des chocolat chaud à chacun de ses clients pour les retenir. Il fera en partie la réputation de la rue du Bât-d'Argent qui a accueilli du vins fins, du café, du champagne et plus encore. La famille Casati va prospérer avec un café-restaurant haut de gamme tenu par 59 employés, réputé pour ses vins, ses viandes, son coulis d'écrevisses et bien sur son célèbre chocolat. Malheureusement stoppé brutalement par l'assassinat de Sadi Carnot par un anarchiste d'origine italienne. La famille Casati est obligé de fermer et de retourner en Italie. Cependant l'un des fils reste pour monter un établissement uniquement de chocolat qui a pu rester jusqu'à nos jours, il a fermé en 2009.
Le succès du chocolat va monter progressivement au point qu'à la fin du XIXe siècle, Lyon compta jusqu'à 33 chocolatiers.
C'est en 1897 que Léon Voisin va ouvrir sa première boutique au 60 cours de la Liberté qui existe toujours.
Un an plus tard, Thomas et Pellen fondent la chocolaterie Révillon dans le 7eme arrondissement.
En 1901, la naissance de la chocolaterie Janin qui existe toujours au 129 avenue de Saxe.
En 1935, la chocolaterie Richart pousse à la Croix-Rousse.
En 1953, Bernachon le symbole du chocolat par excellence ouvre ses portes aux Brotteaux.
Comment parler du chocolat à Lyon sans évoquer sa voisine Saint-Etienne, capitale historique du chocolat en France et Chocolat Weiss, l'excellence du haut-chocolat, né en 1882.
Mais aussi Bernard Dufoux, Chocolat Seve, Philippe Bel, chocolat Pralus, Palomas, Sébastien Bouillet. C'est à dire un choix monstrueux.