Accueil/Personnalités/Edmond Locard
Né en 1877, à Saint-Chamond pas très loin de Lyon, d'un père géologue reconnu et riche appartenant à l'Académie des sciences, Belle-Lettres et Arts de Lyon, il arrive rapidement à Oullins en banlieue de Lyon pour suivre son père où il y fait ses études secondaires au très réputé collège Saint-Thomas-d'Aquin. Il est mort à Lyon en 1966.
A la fin de ses études de médecine il soutient une thèse sur "La Médecine judiciaire en France: 1610-1715." Il suit des études droit en parallèle pour affiner sa vision d'expert.
Après ses études à Lyon, Paris et même à Turin, en 1909 il édite un livre sur "La Dactyloscopie, identification des récidivistes par les empreintes digitales"
Le 24 janvier 1910, il arrive finalement à ses fins après avoir fait le tour du monde des laboratoires, il créé à Lyon le tout premier laboratoire de police scientifique du monde. Très humblement établi dans les combles du Palais de Justice car très peu de gens ne croit en l'avenir de cette science balbutiante. Il va aussi amélioré la recherche d'indice en balistique en toxicologie, en graphologie, en dactyloscopie ( les empreintes digitales ), en poroscopie ( l'études des orifices sudoripares ).
Tout au long de sa carrière il va remplir la littérature policière qui va être la référence mondiale de la criminalistique notamment le "Traité de criminalistique" en 7 volumes et 3000 pages. Il sera ainsi dénommé le Sherlock Holmes français. Pourtant Conan Doyle lui-même s'est largement inspiré de ses travaux. De ce fait l'écrivain qui participe activement aux enquêtes réelles de Scotland Yard, souhaita rencontrer Edmond Locard. Ils se rencontrent à Lyon en 1925 et par la même occasion Conan Doyle visite le musée du crime créé par Edmond. Comme le monde est petit, Conan reconnait un employé qui fut son ancien chauffeur Jules. Il s'agissait en fait de Jules Bonnot de la fameuse Bande à Bonnot célèbre pour avoir commis une série de braquages très novateur en voiture en 1911 et 1912.
Le criminologue était aussi un passionné éclectique, il a tenu plusieurs années une chronique musicale reconnue à "La Revue musicale" Il devient membre de l'Académie des sciences, Belle-Lettres et arts de Lyon. Il présidera l'association des Amis de Guignol.
Il terminera sa vie à 89 ans à Caluire et Cuire en 1966. Son laboratoire va évolué jusqu'à nos jourspour devenir en 2001 l'Institut National de la Police Scientifique (INPS) dont son siège est basé à Ecully en banlieue lyonnaise.
www.archives-lyon.fr/static/archives/edmond_locard/
A la fin de ses études de médecine il soutient une thèse sur "La Médecine judiciaire en France: 1610-1715." Il suit des études droit en parallèle pour affiner sa vision d'expert.
Après ses études à Lyon, Paris et même à Turin, en 1909 il édite un livre sur "La Dactyloscopie, identification des récidivistes par les empreintes digitales"
Le 24 janvier 1910, il arrive finalement à ses fins après avoir fait le tour du monde des laboratoires, il créé à Lyon le tout premier laboratoire de police scientifique du monde. Très humblement établi dans les combles du Palais de Justice car très peu de gens ne croit en l'avenir de cette science balbutiante. Il va aussi amélioré la recherche d'indice en balistique en toxicologie, en graphologie, en dactyloscopie ( les empreintes digitales ), en poroscopie ( l'études des orifices sudoripares ).
Tout au long de sa carrière il va remplir la littérature policière qui va être la référence mondiale de la criminalistique notamment le "Traité de criminalistique" en 7 volumes et 3000 pages. Il sera ainsi dénommé le Sherlock Holmes français. Pourtant Conan Doyle lui-même s'est largement inspiré de ses travaux. De ce fait l'écrivain qui participe activement aux enquêtes réelles de Scotland Yard, souhaita rencontrer Edmond Locard. Ils se rencontrent à Lyon en 1925 et par la même occasion Conan Doyle visite le musée du crime créé par Edmond. Comme le monde est petit, Conan reconnait un employé qui fut son ancien chauffeur Jules. Il s'agissait en fait de Jules Bonnot de la fameuse Bande à Bonnot célèbre pour avoir commis une série de braquages très novateur en voiture en 1911 et 1912.
Le criminologue était aussi un passionné éclectique, il a tenu plusieurs années une chronique musicale reconnue à "La Revue musicale" Il devient membre de l'Académie des sciences, Belle-Lettres et arts de Lyon. Il présidera l'association des Amis de Guignol.
Il terminera sa vie à 89 ans à Caluire et Cuire en 1966. Son laboratoire va évolué jusqu'à nos jourspour devenir en 2001 l'Institut National de la Police Scientifique (INPS) dont son siège est basé à Ecully en banlieue lyonnaise.
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