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Depuis que l'homme a conscience de sa condition et la naissance des religions, il a toujours cherché Dieu et de plus en plus à s'en rapprocher. A partir du IIIe siècle les chrétiens ont apporté une forme d'intimité avec Dieu des plus radicales par la solitude et le renoncement de soi. Il existe partout dans le monde les preuves de ces ermites. Vous trouverez beaucoup de Recluseries à Lyon dont les plus anciennes retrouvées sont du XIe siècle. Il s'agit d'une petite maison qui touche une chapelle et un jardin forcément clos afin d'y vivre totalement isolé du monde extérieur et dénué de tout contact et de bien.
On a pu retrouvé au moins 11 recluseries à Lyon la plupart touchant les rempart limitant la ville jouxtant probablement des chapelle aujourd'hui disparus. On en retrouve beaucoup dans le quartier Saint-Paul mais aussi à l'actuel lycée Saint-Just dont on en voit encore les remparts à proximité (très visible depuis les quais de Saône). Le reclus survie grâce à sa propre production dans son petit jardin, des aumônes et de pensions diverses. Il vit constamment dans la prière. Mais leurs conditions changèrent au cours du XVIe siècle, ils ont été obligé de "sortir" un peu pour trouver de quoi subsister en faisant des travaux de reliures ou de broderies par exemple. Apparus probablement au XIe siècle ils ont disparu pendant le XVIe siècle en zone périurbaine mais le phénomène a repris dans les campagnes pendant le XVIIe siècle sous d'autres formes.
On a pu retrouvé au moins 11 recluseries à Lyon la plupart touchant les rempart limitant la ville jouxtant probablement des chapelle aujourd'hui disparus. On en retrouve beaucoup dans le quartier Saint-Paul mais aussi à l'actuel lycée Saint-Just dont on en voit encore les remparts à proximité (très visible depuis les quais de Saône). Le reclus survie grâce à sa propre production dans son petit jardin, des aumônes et de pensions diverses. Il vit constamment dans la prière. Mais leurs conditions changèrent au cours du XVIe siècle, ils ont été obligé de "sortir" un peu pour trouver de quoi subsister en faisant des travaux de reliures ou de broderies par exemple. Apparus probablement au XIe siècle ils ont disparu pendant le XVIe siècle en zone périurbaine mais le phénomène a repris dans les campagnes pendant le XVIIe siècle sous d'autres formes.