Accueil/Lyon Centre/Hyper-Centre/Rue Mercière
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L'une des rues les plus touristiques du centre-ville, elle est devenue une rue à restaurants à caractère touristique qui ne méritent pas vraiment le détour même s'il y a des exceptions. A l'origine en plein milieu du centre-ville de Lyon la rue est restée longtemps l'artère principale de la ville avec de nombreuses imprimeries dès le XVIe siècle et des nombreux marchands qui s’installèrent ici d'où son nom de Mercière(mercière=marchand).
La rue est l'une des plus anciennes rue de Lyon centre, quand les lyonnais ont décidé de descendre de Fourvière pour prendre possession des rives de la Saône dès l'époque romaine. A l'origine la rue traversait toute la presqu’île du pont du Change au pont de la Guillotière. Mais au XVe siècle les échevins estiment que la rue est trop longue pour une bonne activité et fluidité des mouvements. Ont-ils eu raison? En tout cas à la fin du XVe siècle la rue va connaitre son apogée grasse aux foires annuelles. Plusieurs artisans vont pouvoir exposer et vendre leurs travaux. Et à partir du XVIe siècle les imprimeurs possèdent la rue qui fera sa richesse. Lyon a connu 181 imprimeurs pendant ce siècle ce qui en fait la troisième place d'éditions d'Europe après Venise et Paris et la plupart été basé dans cette rue et alentours. Cette concentration vient d'une obligation de la police qui peut surveiller plus facilement leurs activités. Mais à la fin du XVIe siècle l'imprimerie décline entraînant le déclin de la rue jusqu'au XVIIIe siècle à cause de l'étroitesse de la rue et de son encombrement permanent.
Pour connaitre l'histoire de l'imprimerie à Lyon allez sur la page du musée de l'imprimerie.
C'est la création en 1845 de la rue Centrale (actuelle rue de Brest) plus droite et moderne qui va descendre la rue Mercière. Le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Edouard Herriot) va définitivement enterré la rue Mercière. Devenue insalubre elle va accueillir un autre genre de commerce qui va lui donné le surnom de la rue aux prostituées. D'ailleurs c'est ici que la révolte des prostituées va débuter en 1975 contre la répression policière permanente qu'elles subissent.
Durant les années soixante les habitants font preuve de force pour sauver leur quartier voué à la destruction comme pour le Vieux-Lyon. Grace à l'intervention d'André Malraux l'ensemble sera partiellement protégé pour garder l'authenticité historique du lieu devenu piéton. En 1974, le Bistrot de Lyon s'installe dans la rue malgré sa réputation qui va permettre à la rue de redresser son image et ainsi devenir la rue de la Gastronomie lyonnaise. Cependant certains établissement sont plus touristiques que gastronomiques.
La rue est l'une des plus anciennes rue de Lyon centre, quand les lyonnais ont décidé de descendre de Fourvière pour prendre possession des rives de la Saône dès l'époque romaine. A l'origine la rue traversait toute la presqu’île du pont du Change au pont de la Guillotière. Mais au XVe siècle les échevins estiment que la rue est trop longue pour une bonne activité et fluidité des mouvements. Ont-ils eu raison? En tout cas à la fin du XVe siècle la rue va connaitre son apogée grasse aux foires annuelles. Plusieurs artisans vont pouvoir exposer et vendre leurs travaux. Et à partir du XVIe siècle les imprimeurs possèdent la rue qui fera sa richesse. Lyon a connu 181 imprimeurs pendant ce siècle ce qui en fait la troisième place d'éditions d'Europe après Venise et Paris et la plupart été basé dans cette rue et alentours. Cette concentration vient d'une obligation de la police qui peut surveiller plus facilement leurs activités. Mais à la fin du XVIe siècle l'imprimerie décline entraînant le déclin de la rue jusqu'au XVIIIe siècle à cause de l'étroitesse de la rue et de son encombrement permanent.
Pour connaitre l'histoire de l'imprimerie à Lyon allez sur la page du musée de l'imprimerie.
C'est la création en 1845 de la rue Centrale (actuelle rue de Brest) plus droite et moderne qui va descendre la rue Mercière. Le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Edouard Herriot) va définitivement enterré la rue Mercière. Devenue insalubre elle va accueillir un autre genre de commerce qui va lui donné le surnom de la rue aux prostituées. D'ailleurs c'est ici que la révolte des prostituées va débuter en 1975 contre la répression policière permanente qu'elles subissent.
Durant les années soixante les habitants font preuve de force pour sauver leur quartier voué à la destruction comme pour le Vieux-Lyon. Grace à l'intervention d'André Malraux l'ensemble sera partiellement protégé pour garder l'authenticité historique du lieu devenu piéton. En 1974, le Bistrot de Lyon s'installe dans la rue malgré sa réputation qui va permettre à la rue de redresser son image et ainsi devenir la rue de la Gastronomie lyonnaise. Cependant certains établissement sont plus touristiques que gastronomiques.