Accueil/Lyon Centre/Hyper-Centre/Rue de la République
Un peu les Champs-Elysées de Lyon en mieux car une partie est totalement piétonne, l'axe principale de la presqu'île possède les plus somptueux immeubles du XIXe siècle de Lyon. Vous prendrez facilement une après-midi entière à contempler les façades et bien sur faire du shopping .
Pendant son exil en Angleterre, Louis-Napoléon Bonaparte est émerveillé par Londres. La reconstruction moderne de Londres après le grand incendie de 1666 l'impressionne: les rues sont plus espacées, aérées et surtout plus hygiénique. Pour le Second Empire il décide de rénover les grandes villes de France et Lyon sera le laboratoire d'essai.
La rue Impériale sera la référence du projet du Second Empire et sa nouvelle vision urbaine.
Cette vision architecturale urbaine se résume ainsi:
- des voies publiques larges et droites,
- de grandes places,
- des jardins et des pièces d’eau,
- meilleure capacité à réprimer les révoltes populaires.
- de la perspective, structuré par des bâtiments publics,
Et l'ensemble inséré de force dans le tissu urbain traditionnel.
Afin de mettre en place ce projet, Le préfet du Rhône Claude-Marius Vaïsse décide d'employer les grands moyens. En 1841, une expropriation massive sur l'ensemble de la presqu'île pour que la population indésirable soit éloignée pour accueillir une population de privilégiés du Second Empire. En 1843, deuxième phase s'enclenche sur le papier avec l'approbation du Plan d'alignement des rues jusqu'en 1853.
Une fois tout établi ça avance très vite, et les architectes, jusque là "muselés", trépignent d'impatience pour s'exprimer enfin.
En 1854, les travaux commencent enfin, avec un premier bâtiment public qui va ravir tout le monde: le Palais de la Bourse qui est devenu la Chambre de Commerce et d'Industrie. Ce succès va permettre à la Société d'Exploitation de vendre la totalité de ses actions en 48 heures.
Par conséquent de 1854 à 1865, pas moins de 289 maisons seront détruites, 12.000 personnes seront relogées de force ailleurs, 32.410 m² habitables seront reconstruits, un réseau d’égouts flambant neuf est recrée.
La réalisation du projet est un tel succès que la Rue Impériale va devenir ce pour quoi elle a été imaginé c'est à dire une référence.
Référence sur la ligne droite en perspective qui se termine par un monument au bout de la rue, Référence architecturale sur l'harmonisation des structures des façades avec comme modèle le Palais de la Bourse.
Pendant son exil en Angleterre, Louis-Napoléon Bonaparte est émerveillé par Londres. La reconstruction moderne de Londres après le grand incendie de 1666 l'impressionne: les rues sont plus espacées, aérées et surtout plus hygiénique. Pour le Second Empire il décide de rénover les grandes villes de France et Lyon sera le laboratoire d'essai.
La rue Impériale sera la référence du projet du Second Empire et sa nouvelle vision urbaine.
Cette vision architecturale urbaine se résume ainsi:
- des voies publiques larges et droites,
- de grandes places,
- des jardins et des pièces d’eau,
- meilleure capacité à réprimer les révoltes populaires.
- de la perspective, structuré par des bâtiments publics,
Et l'ensemble inséré de force dans le tissu urbain traditionnel.
Afin de mettre en place ce projet, Le préfet du Rhône Claude-Marius Vaïsse décide d'employer les grands moyens. En 1841, une expropriation massive sur l'ensemble de la presqu'île pour que la population indésirable soit éloignée pour accueillir une population de privilégiés du Second Empire. En 1843, deuxième phase s'enclenche sur le papier avec l'approbation du Plan d'alignement des rues jusqu'en 1853.
Une fois tout établi ça avance très vite, et les architectes, jusque là "muselés", trépignent d'impatience pour s'exprimer enfin.
En 1854, les travaux commencent enfin, avec un premier bâtiment public qui va ravir tout le monde: le Palais de la Bourse qui est devenu la Chambre de Commerce et d'Industrie. Ce succès va permettre à la Société d'Exploitation de vendre la totalité de ses actions en 48 heures.
Par conséquent de 1854 à 1865, pas moins de 289 maisons seront détruites, 12.000 personnes seront relogées de force ailleurs, 32.410 m² habitables seront reconstruits, un réseau d’égouts flambant neuf est recrée.
La réalisation du projet est un tel succès que la Rue Impériale va devenir ce pour quoi elle a été imaginé c'est à dire une référence.
Référence sur la ligne droite en perspective qui se termine par un monument au bout de la rue, Référence architecturale sur l'harmonisation des structures des façades avec comme modèle le Palais de la Bourse.
Tout le monde pourrait penser que ce style créé imite le style haussmannien, mais en réalité c'est bien le style vaïssien qui a inspiré Paris en plus prestigieux certes à Paris.
Le style Vaïssien est constitué de constructions de hauteurs homogènes, de toitures dit à la Mansart, de spacieux locaux commerciaux en rez de chaussée, les façades sont ornées dans le strict respect des exigences de l’architecture. Cela rappelle énormément le style haussmannien qui a débuté 2 ans plus tard. Le souci du détail est tel que chaque élément de décor a été conçu pour un effet d'ensemble sur tout la rue.
Le but recherché était de créer un centre-ville nouveau, cela a dépassé toutes les espérance. La rue a servi de référence pour le percement de toutes les rues parallèles comme la rue Edouard Herriot et la rue de Brest, le prolongement jusqu'à la place Carnot et de nombreux autres aménagements.
Le préfet Vaïsse par son assurance par sa détermination, a réussi un projet magistral. Avec ses collaborateurs ils ont réussi a résoudre plusieurs problèmes pour réaliser le centre-ville que nous connaissons encore.
Le style Vaïssien est constitué de constructions de hauteurs homogènes, de toitures dit à la Mansart, de spacieux locaux commerciaux en rez de chaussée, les façades sont ornées dans le strict respect des exigences de l’architecture. Cela rappelle énormément le style haussmannien qui a débuté 2 ans plus tard. Le souci du détail est tel que chaque élément de décor a été conçu pour un effet d'ensemble sur tout la rue.
Le but recherché était de créer un centre-ville nouveau, cela a dépassé toutes les espérance. La rue a servi de référence pour le percement de toutes les rues parallèles comme la rue Edouard Herriot et la rue de Brest, le prolongement jusqu'à la place Carnot et de nombreux autres aménagements.
Le préfet Vaïsse par son assurance par sa détermination, a réussi un projet magistral. Avec ses collaborateurs ils ont réussi a résoudre plusieurs problèmes pour réaliser le centre-ville que nous connaissons encore.