Accueil/Vieux Lyon/Saint-Paul
Les lieux au nord du Vieux-Lyon sont assez petits mais spectaculaire de beauté. Son église dont le nom a inspiré la dénomination du quartier est aussi ancienne que Saint-Jean et Saint-Georges.
L'ensemble est enclavé par la colline et les murs des chanoines vivants reclus à Saint Jean jusqu'au début du XIIe siècle. Une importante communauté juive a vécu là ce qui a donné son nom à la rue Juiverie jusqu'en 1384. Date de leur expulsion de France par Charles VI. Saint Paul se spécialise dans le commerce de bouche de la viande ( des négoces d'animaux, des boucheries ...)
Au début de la Renaissance, le nouveau pont, les 4 foires de Saint-Jean, à proximité, attirent de nombreux marchands. Une douane de contrôle s'installe rue Bondy , des auberges et même les Médicis y construise une "agence" bancaire dans la rue de l'Angile au cours du XVe siècle.
Les rues Juiverie et Lainerie représentent bien l'expansion du quartier à cette époque: Charles VIII et Louis XII ont donné des fêtes et des moyens financiers importants, François Ier et Henri IV séjourneront plusieurs fois dans la rue Juiverie. Il semblerait que Molière donna la première de "L'étourdi" dans la salle du jeu de paume au quai Bondy, vous trouverez son visage dans la rue Juiverie d'ailleurs en décor d'un chéneau.
En parallèle la populations religieuse se développe fortement aussi : les Lazaristes, les Recollets, les Capucins, les Carmes Déchaussés (car ils marchaient toujours pieds nus) dans la rue éponyme, les Bénédictines ou bien encore les Augustines. Certaines de ces institutions religieuses sont toujours là comme les Pères Maristes sur la montée Saint- Barthélémy.
Un château construit par Pierre Scize est à ce moment là utilisé par de nombreux religieux jusqu'en 1468 où Louis XI en a pris possession pour en faire une prison. Elle a enfermé notamment le marquis de Sade et le baron des Adrets.
Cependant, à partir du XVIIe siècle Saint-Paul périclite peu à peu, la presqu'île devient le centre-ville profitant de sa position. De plus la Révolution a beaucoup détruit de symboles religieux. Puis les édifices deviennent des cliniques vétérinaires, casernes militaires, l'église comme magasin de salpêtre. Le quartier devient tellement pauvre que la vie y est difficile et insalubre.
C'est pourquoi au cours du XIXe siècle, la Compagnie Mangini décide de construire une gare en direction de Montbrison dans la Loire. Entrainant à la fin du XIXe siècle la destruction d'une partie de la colline de Fourvière et de ses bâtiments. Plusieurs rues disparaissent également. Et un tunnel est percé jusqu’à Saint-Loup au nord de Lyon. C'est à cette époque que l'idée d'une prison pour Lyon soit construite à Saint-Paul mais grâce au préfet Vaisse elle sera finalement établi vers la gare de Perrache. Prison que l'ont pouvait voir depuis l'autoroute A7 juste en sortant de Lyon, depuis 2016 elle est devenue un campus de l'université catholique de Lyon. Ensuite un funiculaire entre Saint-Paul et le cimetière de Loyasse est construit terminant de détruire d'autres partie du quartier. Le funiculaire non rentable sera fermé en 1939.
L'ensemble est enclavé par la colline et les murs des chanoines vivants reclus à Saint Jean jusqu'au début du XIIe siècle. Une importante communauté juive a vécu là ce qui a donné son nom à la rue Juiverie jusqu'en 1384. Date de leur expulsion de France par Charles VI. Saint Paul se spécialise dans le commerce de bouche de la viande ( des négoces d'animaux, des boucheries ...)
Au début de la Renaissance, le nouveau pont, les 4 foires de Saint-Jean, à proximité, attirent de nombreux marchands. Une douane de contrôle s'installe rue Bondy , des auberges et même les Médicis y construise une "agence" bancaire dans la rue de l'Angile au cours du XVe siècle.
Les rues Juiverie et Lainerie représentent bien l'expansion du quartier à cette époque: Charles VIII et Louis XII ont donné des fêtes et des moyens financiers importants, François Ier et Henri IV séjourneront plusieurs fois dans la rue Juiverie. Il semblerait que Molière donna la première de "L'étourdi" dans la salle du jeu de paume au quai Bondy, vous trouverez son visage dans la rue Juiverie d'ailleurs en décor d'un chéneau.
En parallèle la populations religieuse se développe fortement aussi : les Lazaristes, les Recollets, les Capucins, les Carmes Déchaussés (car ils marchaient toujours pieds nus) dans la rue éponyme, les Bénédictines ou bien encore les Augustines. Certaines de ces institutions religieuses sont toujours là comme les Pères Maristes sur la montée Saint- Barthélémy.
Un château construit par Pierre Scize est à ce moment là utilisé par de nombreux religieux jusqu'en 1468 où Louis XI en a pris possession pour en faire une prison. Elle a enfermé notamment le marquis de Sade et le baron des Adrets.
Cependant, à partir du XVIIe siècle Saint-Paul périclite peu à peu, la presqu'île devient le centre-ville profitant de sa position. De plus la Révolution a beaucoup détruit de symboles religieux. Puis les édifices deviennent des cliniques vétérinaires, casernes militaires, l'église comme magasin de salpêtre. Le quartier devient tellement pauvre que la vie y est difficile et insalubre.
C'est pourquoi au cours du XIXe siècle, la Compagnie Mangini décide de construire une gare en direction de Montbrison dans la Loire. Entrainant à la fin du XIXe siècle la destruction d'une partie de la colline de Fourvière et de ses bâtiments. Plusieurs rues disparaissent également. Et un tunnel est percé jusqu’à Saint-Loup au nord de Lyon. C'est à cette époque que l'idée d'une prison pour Lyon soit construite à Saint-Paul mais grâce au préfet Vaisse elle sera finalement établi vers la gare de Perrache. Prison que l'ont pouvait voir depuis l'autoroute A7 juste en sortant de Lyon, depuis 2016 elle est devenue un campus de l'université catholique de Lyon. Ensuite un funiculaire entre Saint-Paul et le cimetière de Loyasse est construit terminant de détruire d'autres partie du quartier. Le funiculaire non rentable sera fermé en 1939.