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Plus célèbres que celui des 3 Gaules en bas des pentes de la Croix-Rousse, car mieux conservé et plus spectaculaire. Puis surtout avantagé par son festival "Les nuits de Fourvière" qui ont fêté leur 70 ans en 2016.
Il fut découvert en recherchant paradoxalement l’amphithéâtre des 3 Gaules. Entrepris par le maire de Lyon Édouard Herriot vers 1930-1935, les fouilles permettent de dévoiler un théâtre, un odéon, des ruelles, des boutiques et des vestiges ressemblant aux sanctuaires de Cybèle( qui signifie littéralement gardienne du savoir) une déesse phrygienne représentant la nature sauvage.
Les vestiges représentent le centre de Lugdunum. Avoir retrouvé ici les tables claudiennes et certaines épitaphes ont permis de comprendre comment vivaient les romains en ce lieu.
Mais la ville d'origine est progressivement abandonnée. Les matériaux sont réutilisés ailleurs et des jardins ont enterré progressivement ce qui restait du lieu. Au moment de sa redécouverte, l’amphithéâtre était recouverte de vignes.
Le théâtre
Il est construit en 15 avant J-C de style tout à fait classique. Il se compose d'un orchestre, d'une cave(les gradins) et d'une scène.
La cave a été bâtie sur la colline même ainsi plus rapide à construire. Les spectateurs pouvaient y accéder par 3 escaliers qui rentraient à l’intérieur par l'arrière sous les rangs supérieurs. Mais les notables avaient leurs places directement sur l'orchestre de 22 mètres diamètre tout en bois protégé par une balustrade. La scène est pas très profonde mais très large et protégée de l'orchestre par un muret qui a disparu. La capacité était de 5 000 spectateurs puis ensuite à 10 500 au cours du IIIeme siècle.
L'odéon
Plus petit,il pouvait accueillir 3 000 personnes. Il servait surtout pour la musique, la lecture et des réunions privés entre notables car le lieu était couvert et donc plus privé. Il reste 16 rangés sur les 23 d'origine adossées aussi sur la colline comme l’amphithéâtre. On a constaté que l'odéon cachait un autre monument en dessous dont on ne connait pas la fonction.
Les ruelles et les boutiques
Comme de nos jours, elles ont subi plusieurs rénovations et beaucoup subi le temps, cependant le système de chauffage perfectionné assez classique pour les romains est très visible. Des piliers qui soutenaient le sol offrait un sous-sol creux comme une sorte de double fond. Le sous-sol amenait l'air chaud provenant d'un feu situé à l'extérieur. Les fouilles ont distingué, parmi les boutiques d’artisans, un débit de boissons chaudes, un marchand de couleurs, une blanchisserie...
Le sanctuaire de Cybèle
On le pensait tout en haut du théâtre mais c'est en fait une succession d'habitations luxueuses avec un atrium, un péristyle et ses propres thermes ainsi accolées à d'autres boutiques. Des indices révèlent bien l'existence du sanctuaire mais nous ne savons pas encore où.
Le réservoir d'eau
Il y avait une grande réserve en haut de l'ensemble qui desservait les environs. L'eau venait probablement de l'aqueduc du Gier. L'eau arrivait en premier dans un sas en contrebas puis remontait dans un autre sas afin d'en nettoyer des impuretés. Et oui déjà à l'époque on s'occupait de "purifier" l'eau, selon les connaissances de l'époque.
La voie romaine
On peut toujours la voir et on est même obligé de l'emprunter si on arrive de la rue de l'Antiquaille. et on arrive entre l'odéon et l’amphithéâtre.
Il fut découvert en recherchant paradoxalement l’amphithéâtre des 3 Gaules. Entrepris par le maire de Lyon Édouard Herriot vers 1930-1935, les fouilles permettent de dévoiler un théâtre, un odéon, des ruelles, des boutiques et des vestiges ressemblant aux sanctuaires de Cybèle( qui signifie littéralement gardienne du savoir) une déesse phrygienne représentant la nature sauvage.
Les vestiges représentent le centre de Lugdunum. Avoir retrouvé ici les tables claudiennes et certaines épitaphes ont permis de comprendre comment vivaient les romains en ce lieu.
Mais la ville d'origine est progressivement abandonnée. Les matériaux sont réutilisés ailleurs et des jardins ont enterré progressivement ce qui restait du lieu. Au moment de sa redécouverte, l’amphithéâtre était recouverte de vignes.
Le théâtre
Il est construit en 15 avant J-C de style tout à fait classique. Il se compose d'un orchestre, d'une cave(les gradins) et d'une scène.
La cave a été bâtie sur la colline même ainsi plus rapide à construire. Les spectateurs pouvaient y accéder par 3 escaliers qui rentraient à l’intérieur par l'arrière sous les rangs supérieurs. Mais les notables avaient leurs places directement sur l'orchestre de 22 mètres diamètre tout en bois protégé par une balustrade. La scène est pas très profonde mais très large et protégée de l'orchestre par un muret qui a disparu. La capacité était de 5 000 spectateurs puis ensuite à 10 500 au cours du IIIeme siècle.
L'odéon
Plus petit,il pouvait accueillir 3 000 personnes. Il servait surtout pour la musique, la lecture et des réunions privés entre notables car le lieu était couvert et donc plus privé. Il reste 16 rangés sur les 23 d'origine adossées aussi sur la colline comme l’amphithéâtre. On a constaté que l'odéon cachait un autre monument en dessous dont on ne connait pas la fonction.
Les ruelles et les boutiques
Comme de nos jours, elles ont subi plusieurs rénovations et beaucoup subi le temps, cependant le système de chauffage perfectionné assez classique pour les romains est très visible. Des piliers qui soutenaient le sol offrait un sous-sol creux comme une sorte de double fond. Le sous-sol amenait l'air chaud provenant d'un feu situé à l'extérieur. Les fouilles ont distingué, parmi les boutiques d’artisans, un débit de boissons chaudes, un marchand de couleurs, une blanchisserie...
Le sanctuaire de Cybèle
On le pensait tout en haut du théâtre mais c'est en fait une succession d'habitations luxueuses avec un atrium, un péristyle et ses propres thermes ainsi accolées à d'autres boutiques. Des indices révèlent bien l'existence du sanctuaire mais nous ne savons pas encore où.
Le réservoir d'eau
Il y avait une grande réserve en haut de l'ensemble qui desservait les environs. L'eau venait probablement de l'aqueduc du Gier. L'eau arrivait en premier dans un sas en contrebas puis remontait dans un autre sas afin d'en nettoyer des impuretés. Et oui déjà à l'époque on s'occupait de "purifier" l'eau, selon les connaissances de l'époque.
La voie romaine
On peut toujours la voir et on est même obligé de l'emprunter si on arrive de la rue de l'Antiquaille. et on arrive entre l'odéon et l’amphithéâtre.