Accueil/Vieux Lyon/Saint-Jean/Maison du Chamarier
Tout d'abord qu'est-ce qu'un chamarier?
Il s'agit d'un dignitaire ecclésiastique typique de Lyon, il avait une fonction très large de contrôle sur l'ensemble du cloître, un peu comme un intendant. Il s'agissait du Chanoine-Compte François d'Estaing qui occupa les lieux de 1496 à 1529.
Construite au tout début de la Renaissance, la façade est restée du style gothique flamboyant reconnaissable par son organisation: le rez-de-chaussée pour le commerce, les 2 étages suivants identiques puis le dernier étages constitué d'attiques irréguliers. La façon dont sont fait les décors des fenêtres prouvent que se sont les même sculpteurs de la Primatiale Saint-Jean.
Sur votre droite, sous le porche, vous allez passé sur ce qu'il reste des premières fondations datant du XIIIe siècle. Pour accéder à l'émerveillement du style Renaissance de la cour intérieur. D'abord devant vous, le puit et la fontaine du XVIe siècle, élaborés par Philibert Delorme impressionne par ses proportions idéales et ses décorations très riches. Le puit a souvent été déplacé, notamment dans l'actuel musée Gadagne, mais aura finalement repris sa place initiale qui a obligé d'installer un petit rehaussement. Emplacement très étudié car en total opposition avec la tour, diagonalement opposée en face.
La tour est constituée de deux facettes avec des fenêtres à angles, une réalisation ultra moderne à l'époque. De plus les piliers sur le côté à gauche sont structuré de façon très différentes à chaque étage: d'abord à facette puis rond avec décotes aux angles puis polygonale puis torsadé et enfin en enfilade. A l’intérieur de cette tour se trouve un escalier à vis avec un noyau central torsadé équipé de deux moulures qui sert de rampe. Chacune des marches avec leurs noyaux respectifs sont sculptées en un seul bloc de pierre
Les galeries ouvertes permettent de voir les plafonds avec des couleurs vives magnifiques indiquant que le lieux restait malgré tout agréable et festif. Les fresques très fragiles restent malheureusement inaccessibles.
Une boulangerie-pâtisserie occupe le rez-de-chaussée, "A la Marquise" qui propose de très bonnes tartes à la praline, des bugnes et surtout une tropézienne aux dimensions énormes qui ravira les plus gourmands.
Il s'agit d'un dignitaire ecclésiastique typique de Lyon, il avait une fonction très large de contrôle sur l'ensemble du cloître, un peu comme un intendant. Il s'agissait du Chanoine-Compte François d'Estaing qui occupa les lieux de 1496 à 1529.
Construite au tout début de la Renaissance, la façade est restée du style gothique flamboyant reconnaissable par son organisation: le rez-de-chaussée pour le commerce, les 2 étages suivants identiques puis le dernier étages constitué d'attiques irréguliers. La façon dont sont fait les décors des fenêtres prouvent que se sont les même sculpteurs de la Primatiale Saint-Jean.
Sur votre droite, sous le porche, vous allez passé sur ce qu'il reste des premières fondations datant du XIIIe siècle. Pour accéder à l'émerveillement du style Renaissance de la cour intérieur. D'abord devant vous, le puit et la fontaine du XVIe siècle, élaborés par Philibert Delorme impressionne par ses proportions idéales et ses décorations très riches. Le puit a souvent été déplacé, notamment dans l'actuel musée Gadagne, mais aura finalement repris sa place initiale qui a obligé d'installer un petit rehaussement. Emplacement très étudié car en total opposition avec la tour, diagonalement opposée en face.
La tour est constituée de deux facettes avec des fenêtres à angles, une réalisation ultra moderne à l'époque. De plus les piliers sur le côté à gauche sont structuré de façon très différentes à chaque étage: d'abord à facette puis rond avec décotes aux angles puis polygonale puis torsadé et enfin en enfilade. A l’intérieur de cette tour se trouve un escalier à vis avec un noyau central torsadé équipé de deux moulures qui sert de rampe. Chacune des marches avec leurs noyaux respectifs sont sculptées en un seul bloc de pierre
Les galeries ouvertes permettent de voir les plafonds avec des couleurs vives magnifiques indiquant que le lieux restait malgré tout agréable et festif. Les fresques très fragiles restent malheureusement inaccessibles.
Une boulangerie-pâtisserie occupe le rez-de-chaussée, "A la Marquise" qui propose de très bonnes tartes à la praline, des bugnes et surtout une tropézienne aux dimensions énormes qui ravira les plus gourmands.