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C'est en 1686 que la première statue équestre de Louis XIV sur Bellecour va commencer à être sculptée. Soit trente ans après la venue du roi. Le sculpteur Martin Desjardins, déjà auteur de la statue de la place des Victoires à Paris, est commandité pour l'oeuvre. L'installation été prévu pour 1691 mais la fonte de la statue d'un seul tenant n'a commencé qu'en 1693. La maquette qui a servi de test sur la coulée du plomb est désormais dans le musée de Copenhague au Danemark. Cette maquette nous offre une bonne présentation de l'oeuvre: Louis XIV vêtu à la romaine, portant une perruque en montant le cheval en mouvement sans étriers.
En 1694, à la mort de l'auteur, la statue est prête mais malheureusement elle ne quittera pas son atelier. Car le Consulat, équivalent de la mairie, manque de liquidités, le coût estimé, par l'historien expert de la statue Gilbert Gardes, été d'environ 400 000 livres, soit 8,6 millions d'euros. Finalement en été 1700, la statue va enfin pouvoir commencer son voyage périlleux. L'ensemble mesure pas moins de 6,50 m de haut et 5,50 m de long, la route semble inenvisageable. Le voyage passera donc par les voies maritimes. De paris le bateau va suivre la Seine jusqu'au Havre pour embarquer dans un vaisseau à destination de Toulon le tout pendant 6 mois. L'été suivant en 1701, l'objet va pouvoir reprendre sa route par le Rhône pour arriver le 25 juillet soit un an plus tard. Mais la statue va devoir attendre encore 13 ans dans un entrepôt pour trouver son piédestal fourni par Robert de Cotte, le successeur de Mansart. Enfin, 23 ans après sa commande, le 28 décembre 1713 la statue posera fièrement sur la place Louis-le-Grand, nom qu'elle prendra le 14 janvier 1714. Sa position est déterminée par l'orientation des axes de circulation et des ponts s'y attenant face au nord.
Le piédestal en véritable marbre de Carrare accueille les bronzes symbolisant la Saône et le Rhône installés en 1721.
Le 28 aout 1792, la Convention, le régime sous la Révolution Française, décide de fondre la statue pour éliminer ce symbole insupportable de la royauté et aussi pour en faire des canons. Heureusement, le maire Louis Vitet réussi à sauver les allégories du piédestal pour être exposées dans l'atrium de la mairie.
Comme si l'adage "défaire et refaire c'est toujours travailler" était la devise de Lyon, sous la Restauration, François-Frédéric Lemot est désigné pour une nouvelle statue sur le même thème d'origine à la romaine. Elle sera inaugurée en 1825. Et les allégories retrouveront leur piédestal seulement en 1957.
En 1694, à la mort de l'auteur, la statue est prête mais malheureusement elle ne quittera pas son atelier. Car le Consulat, équivalent de la mairie, manque de liquidités, le coût estimé, par l'historien expert de la statue Gilbert Gardes, été d'environ 400 000 livres, soit 8,6 millions d'euros. Finalement en été 1700, la statue va enfin pouvoir commencer son voyage périlleux. L'ensemble mesure pas moins de 6,50 m de haut et 5,50 m de long, la route semble inenvisageable. Le voyage passera donc par les voies maritimes. De paris le bateau va suivre la Seine jusqu'au Havre pour embarquer dans un vaisseau à destination de Toulon le tout pendant 6 mois. L'été suivant en 1701, l'objet va pouvoir reprendre sa route par le Rhône pour arriver le 25 juillet soit un an plus tard. Mais la statue va devoir attendre encore 13 ans dans un entrepôt pour trouver son piédestal fourni par Robert de Cotte, le successeur de Mansart. Enfin, 23 ans après sa commande, le 28 décembre 1713 la statue posera fièrement sur la place Louis-le-Grand, nom qu'elle prendra le 14 janvier 1714. Sa position est déterminée par l'orientation des axes de circulation et des ponts s'y attenant face au nord.
Le piédestal en véritable marbre de Carrare accueille les bronzes symbolisant la Saône et le Rhône installés en 1721.
Le 28 aout 1792, la Convention, le régime sous la Révolution Française, décide de fondre la statue pour éliminer ce symbole insupportable de la royauté et aussi pour en faire des canons. Heureusement, le maire Louis Vitet réussi à sauver les allégories du piédestal pour être exposées dans l'atrium de la mairie.
Comme si l'adage "défaire et refaire c'est toujours travailler" était la devise de Lyon, sous la Restauration, François-Frédéric Lemot est désigné pour une nouvelle statue sur le même thème d'origine à la romaine. Elle sera inaugurée en 1825. Et les allégories retrouveront leur piédestal seulement en 1957.
Statue équestre à la Romaine
Quand nous parlons d'une statue équestre à la Romaine, il s'agit de faire une oeuvre comme les sculpteurs romains.
Donc il faut représenter le roi avec des vêtements romains d'un dirigeant équivalent en situation militaire.
Les romains ne connaissaient pas les étriers, donc il est tout à fait normal de pas en voir sur la statue de Louis XIV.
Une légende expliquait que le sculpteur Lemot avait oublié cet accessoire indispensable et se serait suicidé. une idée qui sera amplifiée par la mort de l'artiste en 1827 peu après l'inauguration en 1825.
Ce qui motivera un groupe de lyonnais" le gang des humoristes lyonnais" a rajouter de faux étriers sur les pieds du roi en 2012 ( voir la photo ci dessous)
Donc il faut représenter le roi avec des vêtements romains d'un dirigeant équivalent en situation militaire.
Les romains ne connaissaient pas les étriers, donc il est tout à fait normal de pas en voir sur la statue de Louis XIV.
Une légende expliquait que le sculpteur Lemot avait oublié cet accessoire indispensable et se serait suicidé. une idée qui sera amplifiée par la mort de l'artiste en 1827 peu après l'inauguration en 1825.
Ce qui motivera un groupe de lyonnais" le gang des humoristes lyonnais" a rajouter de faux étriers sur les pieds du roi en 2012 ( voir la photo ci dessous)